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15 mars 2012

Chelsea façon old school

Chelsea façon old school - Football - Ligue des Champions
Si les Blues ont réussi à renverser une situation compromise et à se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, ils le doivent en grande partie à leurs glorieux "anciens", Drogba, Terry et Lampard, souvent enterrés mais décisifs face à Naples.


"La vieille garde meurt mais ne se rend pas". La célèbre phrase militaire pourrait très bien s'appliquer aux cadres de Chelsea, si décriés ces derniers mois mais qui ont su faire front face au Napoli. Voués aux gémonies avec l'arrivée de Villas-Boas, qui leur préférait la nouvelle génération symbolisée par Mata, Lukaku ou Sturridge, le Old Chelsea, comme le surnomme la presse Outre-manche, a su renaître de ses cendres au bon moment. Et quand plus personne, ou presque, ne l'attendait.


Drogba, l'enthousiasme d'un juni
or


Symbole de cette résurrection, Didier Drogba a livré une partie homérique face aux Italiens. L'Ivoirien a pesé de tout son poids sur la défense transalpine, ouvrant le score d'un coup de tête typiquement "made in Drogba" avant de délivrer une passe décisive pour Ivanovic dans la prolongation pour le but qui assurait la qualification aux Londoniens. Donné en partance pour la Chine, l'Ivoirien n'a jamais laissé transparaître la moindre démotivation. Un exemple.


Frank Lampard et John Terry sont les autres emblèmes de ce Chelsea éternel. Même si le premier influe moins sur le jeu, il a encore eu la moelle de transformer un penalty crucial qui remettait les deux formations à égalité sur l'ensemble des deux matchs. Il en profitait ainsi pour rejoindre Wayne Rooney au rang des meilleurs buteurs anglais en phases finales de la Ligue des Champions avec cette 14e réalisation. "Il était essentiel que, quel que soit le résultat final, nous montrions que nous avions le désir de faire ce qu'il fallait pour nous qualifier. Des performances comme celle-là peuvent changer les choses", prophétisait le milieu de terrain à l'issue de la qualification. C'est en effet en bonne voie puisque sous la coupe de Roberto Di Matteo, successeur de Villas-Boas, les Londoniens viennent d'enchaîner trois victoires de rang.


"Nous avons montré de quoi Chelsea était fait"


Quand à Terry, il a tout simplement été héroïque. De retour après une blessure au genou, le capitaine des Blues, qui égalait pour l'occasion le légendaire Paolo Maldini en portant le brassard pour la 77e fois en Coupe d'Europe (seul Javier Zanetti est encore devant avec 84 matchs) a encore montré la voie. Colmatant les brèches quand Naples pressait fort, Terry a également marqué le 2e but des siens d'un coup de tête rageur. Et confirmé qu'il était bien plus qu'un simple porte-bonheur pour son équipe (55% de victoire quand il est sur le terrain, 31% quand il ne joue pas).


"Nous avons fait un grand match, nous avons été très accrocheurs, nous avons eu beaucoup de puissance de feu devant et c'était impressionnant de voir les gars tout donner jusqu'à la fin", se félicitait le défenseur central, sorti à la 97e minute sous l'ovation de Stamford Bridge. Et de claironner : "Nous avons montré que nous étions une équipe et que nous savions resserrer les rangs quand il le faut vraiment. Nous avons montré de quoi est fait Chelsea." Les vieux os grincent mais ils toujours sont solides.