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12 mars 2012

Deschamps : "On vient pour marquer"

"On vient pour marquer" - Football - Ligue des ChampionsMême si l'Olympique de Marseille débarque en Italie avec un but d'avance après sa victoire au match aller (1-0), pas question pour Didier Deschamps de se reposer sur ce petit matelas en jouant le 0-0 à San Siro. Pour l'entraîneur phocéen, l'Inter reste favorite. Mais ça ne l'empêche pas d'y croire.


L'an dernier, vous étiez arrivés à Manchester après un 0-0 au Vélodrome. Cette fois, vous avez l'avantage après le match aller...



Didier DESCHAMPS: C'est clair qu'après le match aller, on a un petit avantage mais I'Inter reste le favori. Je ne m'attends pas à une partie de plaisir. Mais nous, nous n'avons rien à perdre. Je pense qu'on a quand même de bonnes chances de se qualifier.


Vous avez enregistré plusieurs retours importants, notamment ceux de Rémy, Valbuena et MBia. A quel point est-ce important pour vous?


D. D. : Evidemment, je préfère avoir tous mes joueurs à disposition et Loïc Rémy encore plus. C'est notre meilleur joueur, notre meilleur buteur, il nous donne de l'efficacité. Son retour, avec celui de Stéphane MBia, nous donne un peu plus de force. Et il va nous en falloir demain. L'Inter va nous mettre énormément de pression. Il va falloir être capable de résister mais pas seulement. Il faudra jouer aussi. Si on a le bonheur de marquer un but, ça deviendra beaucoup plus compliqué pour l'Inter. On vient pour marquer. Les intentions, on les a. Est-ce qu'on saura les mettre en application ? On verra.


Comment expliquez-vous cette série noire après une victoire aussi probante que celle du match aller contre l'Inter?


D.D. : C'est dur de tout expliquer. Il y a beaucoup de raisons, certaines plus importantes que d'autres. L'absence de joueurs clés pèse, que ce soit Valbuena, Rémy ou MBia. J'ai aussi récupéré des joueurs qui sont partis à la CAN et qui ont été très fatigués par cette compétition. On a manqué de réalisme sur certains matches, on a aussi eu des décisions arbitrales défavorables.


Vous sentez-vous menacé?


D.D. : Ça ne traverse même pas mon esprit. Je ne m'occupe pas de ma propre situation. Ça fait partie de mon métier d'entraineur et c'est le cas de tous les entraineurs. Claudio Ranieri le sait aussi.


Avez-vous une équipe capable de jouer le 0-0 et de le tenir ?


D.D. : On a un but d'avance. Bien défendre, ce sera donc très important. Mais encore une fois, on cherchera à marquer. La grande différence, c'est qu'en ayant marqué ce but en fin de match à l'aller, on a deux résultats (victoire et nul) qui nous qualifie. Alors que l'Inter n'en a qu'un. Ils sont obligés de gagner.


Physiquement, l'enchainement des matches est-il bien géré par le groupe?


D.D. : L'équipe a besoin de récupérer, forcément. On a joué trois matches la semaine dernière. L'Inter n'en a joué qu'un, avancé en plus, au Chievo. Mais on a une chance extraordinaire de jouer ici, avec une place en quarts de finale. La logique voudrait que l'Inter se qualifie mais on a le résultat du match aller pour nous. Il faut jouer le coup à fond, sans arrière-pensée.


Ce match peut-il constituer un tournant dans votre saison?


D.D. : Ce serait une bonne idée de se qualifier, c'est certain... Mais si ce n'est pas le cas, la saison ne sera pas finie. Sur cette compétition, l'objectif a déjà été atteint. C'était de franchir la phase de poules. C'est fait. Mais on a encore de l'ambition. On veut passer ce tour. Mais en face, c'est l'Inter Milan, ce n'est pas n'importe quoi.


5000 Marseillais seront à San Siro mardi soir. Peu de clubs en Europe peuvent se targuer de bénéficier d'un tel soutien en déplacement.


D.D. : C'est quelque chose d'habituel. Quand on y est habitués, il ne faut pas pour autant oublier qu'il y a des gens qui font des sacrifices pour nous suivre. Ils étaient aussi nombreux à être venus à Annecy. On sait qu'on sera soutenus demain soir. Et je sais que les 5000 Marseillais, on les entendra parce qu'on les entend partout. C'est une fierté pour un entraîneur d'avoir de tels supporters et pour les joueurs, c'est un privilège.