Peu en verve ces dernières semaines, la Juventus Turin a confirmé sa période de doute en concédant un treizième match nul de la saison sur la pelouse de Bologne (1-1), mercredi, en match en retard de la 23e journée de Serie A. Mirko Vucinic a répondu à Marco Di Vaio à l'heure de jeu. La troupe d'Antonio Conte se voit reléguée à deux points de l'AC Milan au classement général.
s'il conforte la Juve dans ses doutes et ses incertitudes, permet à l'AC Milan de prendre ses aises en tête du classement général avec deux longueurs d'avance sur les Bianconeri.Les Turinois laissent pourtant entrevoir davantage de mordant que leurs adversaires du soir en début de match, assiégeant rapidement la cage de Jean-François Gillet. Pas décidés à endosser un simple costume de figurant, Bologne ne paraît pas décontenancé outre-mesure et ne se prive pas pour amorcer des situations de contre. Et comme souvent, c'est l'inoxydable Marco Di Vaio qui parvient à débloquer la situation, profitant d'une approximation de l'arrière-garde turinoise, et plus particulièrement de Stephan Lichtsteiner, pour s'enfoncer en profondeur et remporter son face à face avec le portier turinois (1-0, 17e), signant au passage, du haut de ses 35 ans, sa neuvième réalisation de la saison.Conte et Bonucci exclusIncapable de se créer de véritables occasions franches en première période, la Juve repart au combat avec un peu plus d'entrain après la pause. Des efforts de percussion qui ne tardent pas à être récompensés, avec ce but de Mirko Vucinic, venu capitaliser un caviar d'Andrea Pirlo à l'heure de jeu (1-1, 59e). Transcendés par cette égalisation, les Turinois lancent alors une série d'assauts à destination du but de Gillet... en vain. L'arrière-garde locale tient la baraque et empêche son adversaire du soir de revenir à hauteur de l'AC Milan, désormais seul leader de Serie A avec deux points d'avance sur le dauphin bianconero.Les expulsions d'Antonio Conte (72e), pour protestation, et de Leonardo Bonucci (83e), pour une faute d'anti-jeu, ne peuvent que traduire l'état de nervosité, voire de fébrilité, qui habite les Turinois actuellement. La Juve, qui reste sur cinq matches nuls pour une seule victoire en six matches, peut se consoler en se disant qu'elle reste la seule équipe européenne invaincue depuis le début des hostilités. Une réaction d'orgueil sur la pelouse du Genoa, dimanche, serait cependant la bienvenue afin de ne pas se tirer une nouvelle balle dans le pied dans la course au Scudetto.
