L'analyse statistique de Dijon-PSG (1-2) montre que l'expulsion de Momo Sissoko juste avant la pause n'a pas contrarié les vélléités offensives du leader parisien. Même en infériorité numérique, le club de la capitale a conservé une certaine mainmise. Tout en se montrant plus efficace.
Si l'on se fie aux statistiques, Paris n'a clairement pas volé sa victoire à Dijon (1-2). Ces trois points, arrachés dans les ultimes secondes, récompensent une indéniable domination du PSG. Le constat sautait aux yeux jusqu'à l'expulsion de Momo Sissoko (41e). A la pause, les chiffres accréditaient déjà cette thèse : 62% de possession pour le club de la capitale, 8 tirs, dont 3 cadrés, pour seulement 1 seul côté dijonnais (cette belle volée de Corgnet boxée par Sirigu).Au retour des vestiaires, le PSG n'a pas souffert outre-mesure de son infériorité numérique. Elle aurait pu l'inciter à jouer petits bras. Elle a simplement poussé le bloc parisien à jouer plus bas. Et c'est paradoxalement en laissant un peu plus le ballon aux Bourguignons que l'équipe de Carlo Ancelotti s'est montrée la plus efficace. Résultat : une possession équilibrée au retour des vestiaires, 2 tirs cadrés pour autant de buts, signés Siaka Tiéné et Kevin Gameiro. Cette seconde période, plus pragmatique, a tout juste fait chuter la moyenne des stats parisiennes. Sur l'ensemble du match, le PSG a eu davantage le ballon, s'est créé davantage d'occasions, et a réussi plus de passes. Signe que son collectif est incontestablement en progrès.
