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28 mars 2012

France - Bayern : le Top 5

France - Bayern : le Top 5L'Olympique de Marseille a une expérience certaine de la Coupe d'Europe. Pourtant, le club phocéen n'a jamais, avant ce soir (20h45), croisé la route du Bayern Munich. Un comble alors que le géant bavarois a disputé 27 matches face à des clubs de l'Hexagone. Certaines de ces rencontres sont d'ailleurs restées dans l'histoire. Voire un peu plus que cela. Voici notre Top 5.

1. LES POTEAUX CARRÉS ET L'IMPLACABLE ROTH


C'est l'histoire d'une génération. D'un traumatisme aussi. Six ans avant le thriller de Séville, le football français a connu la première très grande désillusion de son histoire le 12 mai 1976 du côté de Glasgow. Il y est question de Verts, de poteaux carrés et, surtout, du Bayern Munich. Ce Bayern, double tenant du titre, implacable au possible, est allé chercher son troisième titre européen en Ecosse. Franz Beckenbauer et ses partenaires n'ont pas versé dans la poésie. Ils se sont imposés grâce à un coup franc puissant de Franz Roth,
qui a "répondu" à deux tentatives de Dominique Bathenay et de Jacques Santini repoussées par les montants de Sepp Maier. Un rêve est passé. L'ASSE a trébuché sur la dernière marche. La France devra attendre dix-sept années supplémentaires pour décrocher le Graal. A Munich. Symbolique.


2. GOVOU, NUIT DE FOLIE


Lyon - Bayern, c'est une demi-finale de Ligue des Champions en 2010. C'est aussi plusieurs duels à couteaux tirés en C1, dont un qui a profondément marqué les esprits. Parce que ce match de mars 2001, comptant pour la seconde phase de poules de la Ligue des champions, avait sonné comme le premier coup de canon du club de Jean-Michel Aulas face à un cador du Vieux Continent. A Gerland, le club rhodanien avait pulvérisé le futur champion d'Europe grâce à un certain Sidney Govou. Rarement buteur, le jeune Lyonnais avait revêtu ses habits de lumière et signé un doublé. Deux pétards qui avaient laissé Kahn sur son séant.


3. LE SLALOM DE WEAH


Sur la route d'un remarquable grand chelem au premier tour de la Ligue des Champions et d'une demi-finale perdue face au Milan AC, le Paris Saint-Germain fait un crochet par Munich à l'automne 1994. Cinquième journée de la phase de groupes, le club de la capitale va mettre au pas le Bayern du côté de l'Olympiastadion. Le match n'est pas d'une qualité folle. Jusqu'à ce que George Weah, remplaçant au coup d'envoi, entre en scène. Un service de Colleter, un une-deux avec Nouma et Mister George déploie ses compas. Le slalom est parfait. Les piquets bavarois ont à peine bougé. La lucarne de Kahn est nettoyée.


4. PRESQUE UN MILLÉSIME


Des six Coupes d’Europe remportées par le Bayern Munich, deux ont été décrochées face à des clubs français. A vingt ans d’intervalle, le club bavarois s’est offert le scalp de Saint-Etienne en Coupe d'Europe des Clubs Champions puis de Bordeaux en finale de la Coupe de l’UEFA 1996. Auteur d’un parcours fantastique avec, en point d’orgue, l’élimination du Milan AC au terme d’un quart de finale retour renversant (0-2, 3-0), le club emmené par Gernot Rohr a plié face à la puissance allemande. A l’aller, privé de Dugarry et de Zidane (suspendus), les Girondins ont perdu 2-0. Deux buts signés Helmer et Scholl. Au retour, avec Kostadinov en lieu et place de Papin en attaque, les Bavarois ont fait plus fort. 3-1 à Lescure. Circulez, il n’y a rien à voir. Verts, Marine et Blanc, même combat.


5. L'OL, SI LOIN, SI PROCHE


C’est l’histoire d’un sommet qui s’est transformé en punition. Un sommet européen pour Lyon, enfin parvenu à intégrer le dernier carré de la Ligue des champions. Pas pour le Bayern, habitué à ce genre de rendez-vous. Des regrets, les Rhodaniens auraient pu en avoir après le match aller, perdu 1-0 à l’Allianz Arena alors que l’OL a eu les cartes en mains. En supériorité numérique suite à l’expulsion d’un Franck Ribéry miné par ses affaires extra-sportives, les Lyonnais, Toulalan en particulier, ont eu la mauvaise idée de rééquilibrer les débats en égalisant au nombre de cartons rouges reçus quelques minutes plus tard. A dix contre dix, le Bayern et Arjen Robben ont eu le dernier mot. Ils enfonceront le clou au retour. Trois énormes coups de marteau sur la tête de Claude Puel et de ses ouailles.