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03 avril 2012

Marseille, version décontractée

L'OM, version décontractée - Football - Ligue des Champions
Deux buts de retard mais une envie énorme. L'OM aborde le rendez-vous de Munich sans pression (aller : 0-2). Décontractés et plus frais mentalement après une coupure de six jours, les Phocéens rêvent de réaliser le coup du siècle à l'Allianz Arena. Au pire, de faire bonne figure.


Une équipe qui n'a plus rien à perdre a toujours beaucoup à gagner. L'Olympique de Marseille est aujourd'hui dans cette position après avoir perdu la première manche de son quart de finale face au Bayern Munich (0-2). Mardi à l'Allianz Arena, les Olympiens vont tenter de décrocher la lune. A défaut d'être certain d'en avoir les moyens, ceux-ci semblent en avoir envie. De prime abord, on serait tenté d'en douter. Les Marseillais semblent avant tout ravis d'être là. Lundi, ils ne se sont entraînés que très légèrement au cours d'une séance - exceptionnellement - ouverte dans son intégralité à la presse et durant laquelle les éclats de voix étaient tous ponctués d'un rire. Bref, l'OM a décidé dédramatiser la situation.



L'Olympique de Marseille est au bord du précipice en Ligue des Champions, a atteint des abîmes de médiocrité sur le sol hexagonal. Qu'importe, ce n'est pas le match de mardi qui les enfoncera plus. Perdre à Munich serait dans l'ordre des choses. Ajoutez à cela une préparation perturbée par une grève des aiguilleurs du ciel et une arrivée retardée de six heures. Alors pourquoi s'en faire ? Les Olympiens sont décontractés. Mais concernés. La capitulation, ce n'est pas pour maintenant. Didier Deschamps et ses joueurs l'ont souligné lundi en conférence de presse. "C'est un match de football, il faut y croire. Il y a déjà eu des miracles dans le foot", n'a pas manqué de rappeler Steve Mandanda, le grand revenant.


"Des privilèges et des obligations"




L\'OM, version décontractée - Football - Ligue des ChampionsMarseille n'a pas joué ce week-end et les joueurs en ont profité pour rester dans leur bulle. Se retrouver au calme, loin du tumulte. Et cela ne leur pas fait de mal, mentalement comme physiquement. "Ce n'est pas un désavantage, a reconnu DD. On sortait d'une série de matches rapprochés, il fallait évacuer la défaite de l'aller. Ça nous a permis de retravailler spécifiquement. Ce n'était pas possible ces dernières semaines. C'était plutôt une bonne chose pour nous. Au moins, on n'aura pas le souci de la fraîcheur."


La fraîcheur pour tenir tête au Bayern et faire preuve d'audace. Et, pourquoi pas, mettre de la folie : "Oui, bien évidemment. Mais la folie, il va aussi y en avoir dans le stade, réplique Deschamps. C'est un quart retour de Champions League. On a le devoir de faire le maximum. Il faut aller au bout de nous-mêmes. Après, on verra. (...) Mais il faut être réaliste aussi. Le Bayern est sur une voie royale et encore plus favori qu'à l'aller, mais l'important sera de rentrer sur le terrain en ayant conscience de ce que représente ce match."


Un peu plus au nord du pays et un peu plus tôt cette saison, mais dans la même compétition, Marseille avait déjà réussi un petit miracle. C'était à Dortmund. Un débours de deux buts pour une victoire 3-2 et une qualification sur le fil. Personne n'a oublié. "Je ne vais pas vous dire sur quoi je vais axer la préparation mais c'est vrai qu'on a fait quelque chose d'exceptionnel à Dortmund. Notre parcours en C1 a été très chaotique, il a fallu s'arracher à Dortmund. Pareil pour l'Inter. Arracher ce but à l'aller dans les arrêts de jeu, au retour aussi. C'est une forme de récompense d'être là aujourd'hui mais il est très important de le vivre pleinement", a lancé Deschamps. Avant d'ajouter, en guise de conclusion : "Ils sont privilégiés d'être là. Mais qui dit privilège dit obligation." Et celle-ci ne rime pas avec capitulation.